Salut motard : Comment bien se saluer entre motards !

Le salut motard n’a jamais été codifié par une institution officielle. Malgré l’absence de texte réglementaire, il s’impose comme une pratique quasi unanime parmi les conducteurs de deux-roues motorisés. Différentes variantes existent selon les régions, les styles de motos et parfois même selon l’époque.Certains véhicules, comme les scooters ou les motos de la gendarmerie, ne reçoivent pas toujours ce geste, révélant des distinctions subtiles au sein de la communauté. Ce code gestuel, loin d’être figé, révèle une histoire et un sens évolutifs, témoignant d’une culture partagée mais traversée de nuances.
Plan de l'article
Un geste qui unit : l’histoire et l’esprit du salut motard
Sur l’asphalte, il suffit parfois d’un mouvement furtif pour créer une connivence immédiate entre celles et ceux qui partagent la passion du deux-roues. Le salut motard, largement transmis depuis les années 1970, ne doit rien au hasard. À cette époque, un certain Barry Sheene, champion britannique, se distinguait par son V de la main gauche, un geste qui a vite dépassé le cercle des circuits pour devenir la signature de toute une communauté. Depuis, ce signe s’est diffusé partout, s’adaptant à chaque pays, à chaque style, sans jamais perdre sa saveur originelle.
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Il faut aussi remonter de l’autre côté de l’Atlantique, là où les premiers groupes de motards américains, Harley Davidson en tête, arboraient déjà ce signe comme un insigne de reconnaissance. Cette tradition, forgée dans l’esprit de camaraderie et d’entraide, dépassait le simple bonjour. Il s’agissait d’affirmer sa place, de saluer le courage des autres pilotes, de transmettre le respect et la solidarité qui font la force du clan motard.
Aujourd’hui, le salut entre motards rythme les trajets quotidiens, de la nationale à la route de montagne. Suivant les circonstances, il se fait plus ou moins discret : bras gauche tendu, doigts formant un V, main levée brièvement ou, à l’occasion, un pied qui quitte le cale-pied pour un salut rapide. Peu importe la forme, c’est l’intention qui compte. Le geste incarne une tradition dynamique, toujours vivante, et porteuse de valeurs qui résistent à la routine comme à l’oubli.
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Ce salut n’est pas un vestige du passé : il évolue, il raconte et il fédère, génération après génération.
Pourquoi se saluer en moto ? Entre respect, solidarité et appartenance
Sur une route, deux motards qui se croisent échangent souvent plus qu’un simple signe : c’est une marque de respect, un symbole d’une communauté consciente de ses défis. Le salut motard, c’est la façon la plus directe de rappeler que l’on partage la même passion mais aussi la même exposition aux aléas du bitume. Par ce code, chacun affirme son appartenance à ce cercle où l’entraide n’est pas un concept abstrait, mais une réalité ancrée dans les habitudes.
Ce réflexe, parfois presque automatique, suffit à instaurer une atmosphère de confiance. Saluer, c’est aussi garder à l’esprit que la route n’est pas toujours clémente, et que la vigilance et la solidarité sont plus que jamais d’actualité. Selon les circonstances, circulation dense, météo capricieuse ou simple croisement sur une départementale déserte, le geste s’adapte, mais le message reste le même : « Je te vois, je te reconnais, je veille sur toi. »
Voici ce que signifie concrètement saluer un autre motard :
- Signe de respect : reconnaître l’autre comme membre du même univers, partageant la même expérience.
- Solidarité : indiquer que, face à un problème, on n’est jamais seul sur la route.
- Sentiment d’appartenance : se rappeler, à chaque rencontre, que la passion du deux-roues unit par-delà les différences d’âge ou de cylindrée.
Au fil des kilomètres, ce rituel façonne une ambiance de bienveillance. Par un geste, c’est tout l’esprit motard qui se perpétue, discrètement mais sûrement.
Quels sont les différents saluts motards et comment bien les réaliser ?
Sur la route, le salut motard ne répond à aucune règle stricte, mais plusieurs variantes se sont imposées avec le temps. Le plus répandu : le bras gauche en V, deux doigts pointés vers le sol. Un geste hérité du monde de la compétition, adopté par toutes les générations, et qui incarne la victoire, la camaraderie mais surtout le respect mutuel. Ce V s’exécute toujours à gauche pour ne pas quitter la poignée de gaz, sécurité oblige.
D’autres préfèrent saluer du pied droit. Un simple mouvement du pied, particulièrement utile dans les bouchons ou quand garder les mains sur le guidon s’impose. Cette méthode, très appréciée sur les petites routes ou en circulation dense, montre une adaptation fine aux contraintes du trafic. Sur autoroute, quand doubler impose de ne pas lâcher le guidon, le pied devient alors le messager.
L’appel de phare, quant à lui, remplit surtout une fonction d’alerte. On l’utilise pour signaler un danger ou avertir d’un contrôle, rarement pour un salut amical. Ce moyen, bien que connu, reste marginal dans la sphère du pur salut.
Voici les formes de salut les plus courantes et leur usage :
- Bras gauche en V : universel, facile à reconnaître, porteur d’une forte identité motarde.
- Pied droit tendu : idéal dans les embouteillages ou en situation où les mains restent au guidon.
- Appel de phare : réservé à la prévention, utilisé pour avertir, rarement pour saluer.
Savoir comment saluer, c’est aussi savoir s’adapter : à la situation, à la sécurité, à la route. Le salut motard reste avant tout un langage, une sorte de signature que chacun façonne au fil de ses trajets.
Perpétuer la tradition : transmettre le salut motard aux nouvelles générations
Le passage de témoin ne se limite pas à l’apprentissage du code de la route : il s’agit aussi de transmettre ce qui fait l’âme de la communauté. Le salut motard, c’est tout un héritage, et chaque ancien prend le temps de raconter son histoire, d’expliquer la portée du geste. Les novices observent, s’imprègnent, puis adoptent ce rituel qui, rapidement, devient un réflexe.
Le salut motard, c’est reconnaître les risques du deux-roues, comprendre que la route forge les liens et rappelle la nécessité de se serrer les coudes. Dès les premières balades, le nouvel arrivant découvre que ce signe n’est pas une simple marque de politesse, mais une coutume qui sépare l’initié du simple conducteur.
Pour mieux saisir la richesse de cette transmission, regardons comment elle s’exprime concrètement :
- Geste d’appartenance : chaque V échangé, chaque main levée, renforce la solidarité et le sentiment d’être membre d’une véritable famille.
- Transmission orale et gestuelle : lors des balades collectives, les aînés partagent anecdotes et conseils, transmettant leur savoir avec pédagogie.
- Respect de l’héritage : perpétuer le salut motard, c’est choisir l’attention à l’autre sur la route, refuser l’indifférence et cultiver l’esprit d’entraide.
Les anciens rappellent l’origine du geste, parfois en évoquant des figures emblématiques ou en soulignant l’importance de tendre la main, même à l’inconnu croisé au détour d’un virage. Le salut motard traverse les générations, résiste au temps, et continue d’incarner cet esprit unique, gravé dans la mémoire de chaque motard qui prend la route.
Parfois, il suffit d’un V esquissé sous la pluie pour que la fraternité motarde s’invite là où on ne l’attendait pas. Le bitume lie, le salut soude. Et tant qu’il y aura des motards, le geste ne risque pas de disparaître.

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